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Messages

Les lignes invisibles, un roman d'anticipation de Su J Sokol

En avril 2021, j'ai assisté à une table ronde sur le hope punk dans le cadre du congrès Boréal. On y disait beaucoup de bien du roman de Su J Sokol, Cycling to Asylum, reconnu comme un excellent exemple du genre. J'ai fini par lire le livre en juin 2021 (ordre de PAL oblige :)). Dystopique avec une pointe d'espoir, le roman raconte l'histoire d'une famille d'activistes qui fuient à vélo des États-Unis ultracontrôlés, où les droits de la personne et les libertés sont de plus en plus bafoués au nom de la sécurité. * Un an et des poussières plus tard, en août 2022, ma traduction de Cycling to Asylum, Les lignes invisibles, paraissait chez VLB Imaginaire.
Messages récents

Salon du livre de l'Outaouais 2022 - Lire l'avenir

On m'a invitée à participer au Salon du livre de l'Outaouais , qui avait pour thème cette année « Lire l'avenir ». Tout désigné pour parler d'un recueil de science-fiction comme Rêves de drones et autres entropies !  Cliquez sur l'image pour voir l'entrevue en compagnie de Benoit Laflamme (qui était le traducteur à l'honneur au SLO l'an dernier) :)

Rêves de drones et autres entropies

Après des années – oui! des années – d’attente, mon projet de recueil de nouvelles de Rich Larson verra enfin le jour en février 2022! Composé d’histoires qui me parlent ou me touchent d’une façon ou d’une autre,  Rêves de drones et autres entropies  aborde notamment les thèmes de l’amour, de la vie en société, de l’éthique, de l’environnement et de l’épistémologie, et porte un regard à la fois critique et introspectif sur la nature de l’être humain et sa façon d’appréhender le monde. En librairie le 9 février 2022

Futurs - Lancement annulé :(

Malheureusement, le lancement de Futurs a dû être annulé en raison des dernières recommandations des autorités de santé publique. Vous pouvez tout de même vous procurer le livre chez votre libraire indépendant (de préférence) et me dire ensuite ce que vous en avez pensé 😊

Lancement de Futurs!

Une de mes traductions d'un texte de Rich Larson fait partie de Futurs , un collectif de dix nouvelles de science-fiction publié par les éditions Triptyque.  Dirigé par Mathieu Villeneuve, Futurs propose  «  d’explorer ce que l’avenir, pluriel et changeant, nous réserve  »  ( site Web du Groupe Nota bene ) à travers les plumes d'auteurs et d'autrices du Québec et de l'Ontario francophone. Plus un auteur du ROC à travers moi. Car la nouvelle de Rich, Quelque chose de viral ( Let's Take This Viral en version originale), est la seule nouvelle traduite du recueil, ce qui n'est pas sans me faire un petit velours 😊 Futurs sera lancé en grandes pompes de pandémie le 23 septembre au parc Baldwin à Montréal. J'y serai, histoire de voir les yeux d'un peu de monde derrière mon masque, si jamais ça vous dit. Je pourrai même channeler mon inner Rich, si vous voulez. Vous pourrez vous procurer le livre lors du lancement. Sinon, je vous encourage à le faire auprès

Va-et-vient (traduction intégrale)

Va-et-vient (traduction intégrale) Une nouvelle de Lynn Steger Strong traduite en français avec la permission de l'auteure. Version originale publiée dans Joyland Magazine sous le titre de Swings (New York, 7 juillet 2019) ________________________________________      Il faisait défiler les gazouillis sur Twitter en essayant de se rappeler comment on se sentait quand le temps n'avait ni poids ni structure. Il avait lu à moitié trois articles sur les risques liés au crédit-bail adossé quand la photo d'une paire de seins pâles vêtus d'un soutien-gorge vert foncé était apparue à l'écran de son téléphone en provenance d'un numéro qu'il ne connaissait pas. On s'est parlé sur Tinder il y a quelques mois , disait le message sous la photo. Je suis de retour à Port St. Lucie pour la semaine . Il y avait erreur sur la personne. Il n'habitait pas Port St. Lucie – il habitait New York – même s’il avait vécu près de Port St. Lucie quand il était petit. Il s'

Va-et-vient (11/11) ou la traduction de Swings, de Lynn Steger Strong

Quand il arrive à la maison, Julie est endormie et le bébé est encore une fois dans la balançoire mais elle est réveillée, fixant le mobile suspendu au-dessus d’elle, levant et baissant la tête au rythme du va-et-vient de la balançoire.  « Salut toi », dit-il. Il la prend et elle agrippe ses lunettes, et il l'emmène dans l’autre pièce pour ne pas réveiller Julie. Il pense à Sonia, dans un train, puis dans un autre, qui écoute de la musique qu’elle lui a dit écouter dans une de leur chaîne de textos mais dont il n’a jamais entendu parler et qu’il n’a jamais cherchée plus avant. Il espère que peu importe quand elle rentrera à la maison, peu importe où se trouve cette maison, tout ira bien. Il soulève le bébé et la tient devant lui. Il lui sourit, gonfle ses joues et elle pose ses mains sur son visage, il expire l’air et elle rit. Elle se met à chigner et il lui prépare une bouteille à la cuisine, et elle se blottit contre sa poitrine en buvant et s’endort, et il la remonte pour que s